Lettre de motivation : les 5 erreurs à éviter

Lettre de motivation

La lettre de motivation est un élément essentiel  pour toute candidature à un emploi. Si votre CV est efficace et correspond aux besoins de l’entreprise, la lettre de motivation est ce sur quoi les recruteurs se concentreront pour décider de vous convoquer à un entretien. Il est donc essentiel d’éviter les erreurs banales qui pourraient compromettre gravement vos chances de réussite.               

Voici une liste de 5 erreurs que vous ne devez absolument pas commettre lors de la rédaction du texte.

1. Évitez les ouvertures génériques

Afin de partir du bon pied, il est important de ne pas utiliser des expressions trop vagues  ou (non-sens), en adressant par exemple la lettre à l’entreprise, au responsable du département des ressources humaines ou, pire encore, « à qui de droit ». Hormis le cas exceptionnel où l’on ne trouve pas de personne de contact à qui adresser la lettre, il est toujours préférable de préciser en tant qu’expéditeur  la personne chargée du recrutement. Car, ne pas le faire serait inévitablement perçu comme un manque de volonté de la part du candidat de rechercher ces informations sur le site web de l’entreprise.

2. Évitez le copier-coller du CV

Comme mentionné ci-dessus, la lettre de motivation est, selon toute vraisemblance, le premier document qui passera sous les yeux du recruteur. Son principal objectif est d’inciter le recruteur à mieux connaître le candidat en lisant son CV. Pour cette raison, il est important d’éviter une trop grande répétition d’informations dans les deux documents : en plus d’être inutiles, elles peuvent aussi être nuisibles, donnant l’impression que l’auteur n’a pas voulu ajouter des indications personnelles plus spécifiques et, peut-être, appropriées au poste pour lequel il postule. Pour être attrayant, le texte ne doit contenir que les éléments saillants du CV, et non en être une version fictive : dans ce cas, c’est le recruteur qui approfondira les informations auxquelles il juge nécessaire de consacrer plus d’attention.

Autre remarque : il est toujours bon de ne pas commencer la lettre par votre nom, qui est déjà écrit dans le CV.

3. Calibrer la longueur du texte

La vertu se trouve au milieu, soutenaient les Grecs et les Latins de l’Antiquité : une leçon qui s’avère très utile pour rédiger une lettre de motivation. Ne soyez jamais prolixe, il est conseillé de n’évoquer qu’une ou deux expériences professionnelles vraiment significatives. Egalement il est vivement conseillé de ne pas être trop concis, au risque de ne pas mettre suffisamment en valeur votre parcours, vos particularités (ainsi que vos passions). Il est donc  important de se rappeler que les responsables du recrutement reçoivent quotidiennement de nombreuses candidatures : pour attirer leur attention, il est essentiel de condenser  de manière claire et exhaustive les informations les plus importantes sur une page maximum, divisée en quatre paragraphes de longueur plus ou moins équivalente.

À cet égard, une remarque pour les plus jeunes : il n’est jamais bon de se concentrer entièrement sur son parcours académique. La qualification académique est jugée trop  pertinente et ne constitue donc pas la  qualification la plus importante dans la compétition pour un poste. De ce fait,  il est plus sage, de  juste la mentionner. Les recruteurs se concentrent presque exclusivement sur l’expérience professionnelle, y compris les stages, les apprentissages ou le travail bénévole. Si ce n’est pas le cas, on peut se concentrer sur les projets universitaires auxquels on a participé et sur les compétences acquises à ces occasions, surtout si elles sont en rapport avec le domaine dans lequel l’entreprise opère.

4. N’envoyez pas de textes préétablis

A ce niveau, il est fortement conseillé d’utiliser un modèle de textes assez standards ou  une version du texte légèrement modifiée si nécessaire.  Cela  peut faire économiser beaucoup d’énergie et surtout de temps.  D’autre part, pour faire une bonne impression, il est important d’être original et chirurgical dans vos procédés. Par exemple,  pour attirer l’attention de vos recruteurs vous pouvez rechercher et inclure des informations spécifiques sur l’entreprise. Plus précisément, il est possible d’énumérer quelques conseils généraux sur le contenu :

  • L’attaque doit nécessairement être accrocheuse, en évitant de trébucher sur le canonique « Je souhaiterais postuler à tel poste… ». Une bonne façon d’attirer l’attention du recruteur est de commencer par des anecdotes et des histoires personnelles ou des récits inhabituels (mais pas hors de propos).
  • Évitez les stéréotypes tels que « j’ai le sens du détail » ou « mon seul défaut est d’être trop précis ». Le mot d’ordre est le caractère concret : lors de la rédaction, il faut penser aux réalisations de sa carrière et à la manière dont l’expérience acquise peut contribuer au succès de la nouvelle entreprise. De cette manière, vous donnerez l’impression d’être déterminé et conscient de vos qualités, des caractéristiques très appréciées par un recruteur.
  • Cela semble évident, mais le souci du détail est essentiel : avant d’appuyer sur « envoyer », il est bon de relire le texte plusieurs fois, en s’assurant que vous avez éliminé les répétitions, les erreurs grammaticales, de frappe ou de ponctuation.
  • Il est important d’éviter les péchés de présomption tels que « Je pense être le candidat idéal pour ce poste ».

5. Ne pensez pas à ce que vous voulez obtenir de l’entreprise, mais à la contribution que vous pouvez apporter.

Une erreur courante, surtout chez les jeunes, est le manque de capacité de se mettre à la place de l’employeur. Il est certain que le fait de trop se concentrer sur les avantages que l’on peut tirer de l’entreprise  et sur les raisons pour lesquelles elle correspond à ses ambitions personnelles – ne réjouit pas le recruteur, car cela dénote un certain égoïsme. Il est donc préférable d’éviter de définir l’emploi auquel on aspire comme « un tremplin pour sa carrière » ou « le tournant qui pourrait changer sa vie». D’autre part, il est beaucoup plus appréciable de faire preuve d’enthousiasme et de motivation, en soulignant la contribution que l’on pense pouvoir apporter à l’entreprise. En bref, pour reprendre l’expression de Kennedy : il faut se demander non pas ce que l’entreprise peut faire pour soi, mais ce que l’on peut faire pour l’entreprise. Concrètement, pour éviter l’auto référence, il est conseillé de ne pas utiliser la première personne.

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